Le syndrome de la performance estivale : mettre un stop à la pression d’un été parfait

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Au Canada, l’été n’est pas juste une saison… c’est presque un événement. Après de longs mois à pelleter, à gratter le pare-brise, à enfiler trois couches pour aller chercher le courrier, l’été est comme une récompense.

Et quand il arrive enfin, avec sa chaleur et ses journées sans fin, une sorte de pression s’installe : celle de le maximiser l’été. Parce qu’il ne durera pas. Parce qu’il faut en profiter. Parce que sinon, on va le regretter.

Résultat? On remplit nos agendas, on dit oui à tout, on cherche à cocher toutes les cases du parfait été (sans compter qu’en revanche, on se sent coupable de juste vouloir rester à la maison et ne rien faire par une belle journée ensoleillée). Mais à force de vouloir tout faire, on oublie parfois de simplement être.

Alors qu’à l’automne, on se retrouve parfois aux prises avec les blues, l’été, on risque d’être victimes du syndrome de la performance estivale. Et si on en parlait?
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Qu’est-ce que le syndrome de la performance estivale?

Ce « syndrome » n’est pas un vrai diagnostic, soyez rassuré, et n’est pas un terme médical reconnu. Il désigne simplement cette pression, ce sentiment qu’il faut profiter à fond de l’été. Qu’entre autres, il faut :

• Sortir dès qu’il fait beau
• Être de bonne humeur… tout le temps
• Organiser des activités mémorables pour les enfants
• Visiter de nouveaux endroits et essayer de nouveaux trucs
• Voir la famille et les amis autant que possible, fatigué ou non
• Faire du sport dehors
• Dire OUI, peu importe l’activité
• Rénover un bout de la maison
• « Réussir » ses vacances en en faisant le plus possible
• Et revenir au travail en septembre avec un beau bronzage et plein d’histoires à raconter (parce qu’on le sait, dès qu’on rentre de vacances, les questions surgissent : « Qu’est-ce que t’as fait? Où t’es allé? »)
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Quelques signes qu’on en fait un peu trop

Le syndrome de la performance estivale (c-à-d la pression d’un été parfait) ne frappe pas comme un coup de soleil; il se pointe doucement. On croit bien faire : profiter, sortir, dire oui, remplir son agenda d’activités plaisantes. Et puis, sans trop s’en rendre compte, on commence à sentir une tension, une fatigue, une petite voix intérieure demande si on en fait assez.

Vous vous reconnaissez? Vous n’êtes pas seul…

• Vous avez du mal à dire non aux invitations, même quand vous êtes fatigué ou avez simplement besoin de calme
• Vous planifiez vos journées de congé comme un horaire de travail
• Vous ressentez de la culpabilité lorsque vous ne « faites rien »
• Vous regardez les stories et publications sur les réseaux sociaux des autres en vous demandant si vous en faites assez
• Vous terminez vos vacances plus fatigué que lorsque vous les avez commencées
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Lâcher prise, sans culpabilité

Heureusement, on n’est pas obligés de tomber dans ce piège. Il n’y a aucune règle qui nous force à devoir profiter de l’été d’une façon particulière. Voici quelques pistes pour ramener un peu de douceur dans nos étés et éviter l’anxiété et la pression de devoir en faire plus/trop :

• Réduire les attentes : Votre été n’a pas besoin d’être épique. Il doit être bon pour vous.
• Faire de la place pour l’improvisation : Laissez-vous des journées sans plan. Parfois, ne rien prévoir, c’est exactement ce qu’il faut.
• Déconnecter un peu. Les réseaux sociaux embellissent la réalité. Votre été n’a pas besoin d’être validé par un « like ».
• Écouter votre énergie. Pas envie de sortir aujourd’hui ? Ce n’est pas de la paresse. C’est de l’écoute.
• Choisir la qualité plutôt que la quantité. Une soirée douce en famille peut valoir mille activités chronométrées.
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Vous avez le droit de dire non. Vous avez le droit de prendre votre temps. Votre vie, votre été, votre choix!

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